The first phase of the Plan Sénégal Émergent (PSE) raised the real GDP growth rate to 6.6% between 2014 and 2018. However, despite this favourable economic environment, the situation of young people and women in the Senegalese labour market is worrying, with unemployment rates that are much higher than the national average and that continue to rise. At 19.40% in 2019, the youth unemployment rate increased by more than 4 percentage points compared to 2015, affecting 228,173 more young people. In 2018, women’s unemployment rate is almost 4 times higher than men’s (26% vs. 7.4%, respectively), and their labour market participation rate is 13.2 points behind men’s. The evaluation of the different policy alternatives according to the efficiency and equity criterion shows that the scenario combining investment in key sectors of the economy and the subsidy on youth and women’s wages (policy option 2) is more effective in achieving the objectives of the second phase of the PES. The results thus clearly argue in favour of the Senegalese government continuing to invest in priority sectors but integrating the implementation of positive discrimination policies in favour of women and young people. This includes accompanying the priority action plan with a wage subsidy policy, to promote not only the economic empowerment of youth and women, but also the reduction of gender inequalities in the Senegalese labour market. The stakeholder consultation also led the researchers to conclude that this latter option would be supported by relevant organisations and agencies (for the advancement of women and youth) in the country. / La première phase du Plan Sénégal Émergent (PSE) a permis de porter le taux de croissance du PIB réel à 6,6% entre 2014 et 2018. Or, malgré ce contexte économique favorable, la situation des jeunes et des femmes sur le marché du travail sénégalais est préoccupante, avec des taux de chômage bien plus élevés que la moyenne nationale, et qui continuent d’augmenter. De 19,40% en 2019, le taux de chômage chez les jeunes a connu une augmentation de plus de 4 points de pourcentage par rapport à 2015, touchant ainsi 228 173 jeunes de plus. En 2018, le taux de chômage des femmes est près de 4 fois plus élevé que celui des hommes (26% contre 7,4%, respectivement), et leur taux de participation sur le marché du travail est de 13,2 points derrière celui des hommes. L’évaluation des différentes politiques alternatives selon le critère d’efficacité et d’équité démontre que le scénario combinant l’investissement dans les secteurs clés de l’économie et la subvention sur les salaires des jeunes et des femmes (option de politique 2) est plus efficace dans la poursuite des objectifs de la deuxième phase du PSE. Les résultats plaident ainsi clairement en faveur de la poursuite des investissements dans les secteurs prioritaires par le gouvernement sénégalais, mais en y intégrant la mise en œuvre de politiques de discrimination positive en faveur des femmes et des jeunes. Ceci passe par l’accompagnement du plan d’action prioritaire d’une politique de subvention des salaires, afin de favoriser non seulement l’autonomisation économique des jeunes et des femmes, mais aussi la réduction des inégalités de genre sur le marché du travail sénégalais. La consultation des parties prenantes a aussi amené les chercheurs à constater que cette dernière option recevrait l’appui des organismes et agences concernés (par la promotion des femmes et des jeunes) au pays.