The worldwide spread of the Covid-19 pandemic has had a severe human impact, mainly in the United States and Europe. For the time being, Africa seems to be less affected, based on the relatively small number of infected people and deaths. Several explanations have been put forward to support this finding, ranging from hot climates to acquired immunity from previous health challenges to traditional miracle cures. In their management of the new epidemic, African countries must logically face up to their primary responsibility towards their own citizens, which raises the problem of refugees who, in their vast majority, are settled in African countries. However, most of these countries cannot honour their conventional and moral commitments to this vulnerable population without external support. Such support, in the form of humanitarian aid and development assistance, is likely to be affected by the socio-economic consequences of this crisis on the financial capacity of the major donor countries. As a result, this could lead to a possible worsening of the refugee situation in the African continent. / La propagation planétaire de la pandémie Covid-19 a eu un impact humain élevé,
principalement aux Etats-Unis et en Europe. Pour le moment, l’Afrique semble relativement
moins affectée, à en juger par le nombre relativement réduit des personnes contaminées
et des décès. A l’appui de ce constat, plusieurs explications ont été avancées, allant du
climat chaud à une immunité acquise des épreuves sanitaires antérieures, en passant par
des traitements miracles traditionnels. Dans leur gestion de la nouvelle épidémie, les pays
africains doivent, en toute logique, faire face à leur responsabilité première vis-à-vis de
leurs propres citoyens, ce qui pose le problème des refugiés dont la grande majorité est
installée dans les pays africains. Or, la plupart de ces pays ne peuvent pas honorer leurs
engagements conventionnels et moraux à l’égard de cette population vulnérable, sans un
appui extérieur. Cet appui, sous forme d’aide humanitaire et d’aide au développement,
risque de se ressentir des conséquences socio-économiques de cette crise sur la capacité
financière des principaux pays donateurs. Il en découle une possible aggravation de la
situation des réfugiés sur le continent africain.