The outbreak of COVID-19 in China in late 2019 has had significant health and socio-economic consequences in Senegal and around the world. To contain the shock of the health crisis, the State of Senegal has adopted a resilience plan. This plan includes measures of a preventive nature, consisting of quarantining people who have been exposed to the risk of contamination and implementing measures such as social distancing and the wearing of masks. At the same time, the government has adopted a plan to reduce the risk of infection and a state of emergency with a curfew and a total ban on activities in areas where the population gathers. On the economic front, the president called for contributions to the FORCE-COVID-19 fund and announced a 50 billion CFA franc envelope for the purchase of food aid to support households. Moreover, given that a large proportion of Senegalese depend on self-employment and small businesses to meet their basic needs, the application of the curfew was met with resistance from the youth, resulting in riots in the capital. Subsequently, measures to relax the conditions of the state of emergency were taken, including the rearrangement of curfew hours, the lifting of the ban on intercity transport, and the reopening of urban markets, weekly markets, and places of worship in compliance with the measures of distancing. Most of the different measures have been lifted as of June 2, 2020, with the strict maintenance of those of wearing masks and systematic hand washing in all areas. Regarding vaccines, the government has purchased 200,000 doses and has announced that the process of acquiring more than 6 million doses is underway. As of March 4, 2021, 896 deaths have been reported out of a total of 35,037 confirmed cases. The government’s response is quite appreciated by the public. However, the majority of citizens felt that the distribution of government assistance was inequitable and that the closure of schools was too long. More than three-quarters of Senegalese are sceptical about the COVID-19 vaccine, stating that they are unlikely to get vaccinated. / La survenue de la COVID-19 en Chine en fin 2019 a eu des conséquences importantes au plan sanitaire comme socio-économique, en Sénégal comme au reste du monde. Pour contenir le choc lié à la crise sanitaire, l’Etat du Sénégal a adopté un plan de résilience. Ce plan inclut des mesures, de nature préventive, constituées de la mise en quarantaine des personnes ayant été exposées à des risques de contamination et de gestes barrières dont la distanciation sociale et le port de masque. A cela s’ajoutent l’instauration d’un état d’urgence assorti d’un couvre-feu et l’interdiction totale, sur une période, des activités dans les espaces de regroupement de la population comme les écoles, les lieux de culte, le sport, et la culture. Sur le plan économique, le président a lancé l’appel à contribution au fonds dénommée FORCE-COVID-19 et annoncé une enveloppe de 50 milliards de FCFA pour l’achat d’aides alimentaires en guise d’accompagnement des ménages. Certaines de ces mesures restrictives avaient soulevées l’ire de couches de la population. D’ailleurs, vu qu’une bonne partie des Sénégalais dépendent du travail indépendant et des petits commerces pour satisfaire leurs besoins vitaux, l’application du couvre-feu s’était heurtée à la résistance de la frange jeune, d’où des émeutes notées dans la capitale. Par la suite, des mesures d’assouplissement des conditions de l’état d’urgence ont été prises dont le réaménagement des horaires du couvre-feu, la levée de l’interdiction du transport interurbain, et la réouverture des marchés urbains, des marchés hebdomadaires, et des lieux de culte dans le respect des gestes barrières et des mesures de distanciation. La plupart des différentes mesures ont été levées à partir du 2 juin 2020, avec pour maintien strict celles du port des masques et le lavage systématique des mains en tout espace. En ce qui concerne les vaccins, le gouvernement a acheté 200.000 doses et a annoncé que le processus d’acquisition de plus de 6 millions de doses est en cours. A la date du 4 mars 2021, 896 décès étaient recensés sur un total de 35.037 cas confirmés. Un nouveau sondage d’Afrobarometer au Sénégal révèle que de grandes majorités de la population sont informés de la pandémie et des efforts faits pour la combattre. La réponse gouvernementale est plutôt appréciée par le grand public. Cependant, la majorité des citoyens estiment que la distribution de l’assistance gouvernementale était inéquitable et jugent la fermeture des écoles trop longue. De plus, la majorité des citoyens ont vécu difficilement le confinement Par ailleurs, plus des trois quarts des Sénégalais sont sceptiques en ce qui concerne le vaccin contre la COVID-19, affirmant qu’il n’est pas probable qu’ils se fassent vacciner