Report

Les Togolais ne Sont pas Satisfaits de la Performance du Gouvernement en Éducation / Togolese are not Satisfied with the Government’s Performance in Education

Togo has made considerable progress in the field of education and the promotion of youth. At the early childhood level, the pre-school enrolment rate for 4-5 year-olds increased from 15.8% to 37.2% from 2013 to 2017. The net enrolment rate also increased from 86.5% to 93.8%. In relation to
improving access and retention in the first cycle of education, the completion rate of the Collège d’Enseignement Général has increased from 37% to 50%. Despite this progress, some shortcomings remain, such as school and university infrastructures, the quality of education, and living and working conditions of teachers. Inadequate classrooms and large numbers of staff marks many public institutions; t up to 100 students can be enrolled in classes instead of 50. At the level of technical and vocational education, the current education system insufficiently prepares young people for the labour market and for self-employment. As for university, it provides doctrinal training, most of which does not meet the requirements of the professional needs of the moment. In addition to these problems, there is also the worrying situation of teachers, key actors in the education sector. The results of the most recent Afrobarometer survey in Togo reveal that education is a priority for citizens, and a large proportion of them are dissatisfied with the government performance in meeting the needs of young people. Nevertheless, they argue that the girls and boys have equal opportunities to go to school./ Le Togo a ainsi réalisé des avancées considérables sur le plan éducatif et la promotion de la jeunesse. Au niveau de la petite enfance, le taux de scolarisation du préscolaire des 4-5 ans a progressé, passant de 15,8% à 37,2% de 2013 à 2017. Le taux net de scolarisation au primaire a également connu une augmentation, passant de 86,5% à 93,8%. Par rapport à l’amélioration de l’accès et de la rétention dans le premier cycle de l’enseignement secondaire général, le taux d’achèvement du Collège d’Enseignement Général est passé de 37% à 50%. Malgré ces progrès, persistent encore quelques insuffisances liées entre autres aux infrastructures scolaires et universitaires, à la qualité de l’éducation, et aux conditions de vie et de travail des enseignants. Une insuffisance des salles de classe et des effectifs pléthoriques marquent beaucoup d’établissements publics; on peut dénombrer
jusqu’à 100 élèves dans des classes au lieu de 50. Au niveau de l’enseignement technique et professionnel, le système éducatif actuel prépare insuffisamment les jeunes au marché de l’emploi et à l’auto-emploi, donc ne constitue plus pour beaucoup d’entre eux un outil de promotion individuelle ou collective. Quant à l’université, elle octroie des formations doctrinales pour la plupart ne répondant pas réellement aux besoins professionnels du moment . Beaucoup de politiques sont aussi mises en œuvre pour promouvoir la jeunesse, mais il s’avère que la plupart de ces actions s’adressent au sous-secteur de l’emploi au détriment des autres besoins des jeunes. Par exemple en matière de santé, le Togo ne dispose pas d’un plan stratégique national dédié aux jeunes. Les résultats de l’enquête la plus récente d’Afrobarometer au Togo révèlent que l’éducation est une priorité des citoyens, et une grande partie d’entre eux sont insatisfaits de la performance du gouvernement face aux besoins des jeunes. Néanmoins, ils affirment que les filles et les garçons ont les mêmes chances d’aller à l’école.