At the outset, I think I should point out that the management of circumstantial political agreements is not usually a simple matter. In particular, in African states, most of which are still trying to establish solid democratic benchmarks, the coalition experience may seem strange, given that the culture of power sharing and governance is not very well established. Unlike the pre-colonial era, when power was often exercised in a collegial and communal manner in many African kingdoms, the post-independence period has been marked by a polarization and concentration of power exclusively in the hands of the ruling class. It is in this context that we can situate the persistent tensions between the members of the coalition composed of the Common Front for the Congo (FCC), of which the former Head of State Joseph Kabila is the moral authority, and the Cap pour le changement (CACH), an alliance between the current Congolese President Felix Tshisekedi and Vital Kamerhe. Indeed, for several months now the FCC-CACH romance has been marred by deep differences, yet it was recently seen as a remarkable step forward, a decisive step for the consolidation of peace and the promotion of development in a country plagued by armed violence and mired in multifaceted difficulties despite its enormous natural resources. The rapprochement between the pro-Kabila and Tshisekedi camps after the 2018 election results shows worrying cracks. /Dès l’abord, je crois devoir rappeler que la gestion des ententes politiques circonstancielles n’est pas en général une sinécure. En particulier, dans les Etats africains qui s’efforcent encore pour la plupart à fixer de solides repères démocratiques, l’expérience de la coalition peut paraître étrange, tant la culture de partage du pouvoir et de gouvernance est très peu ancrée dans les mœurs. Contrairement à l’ère précoloniale où l’exercice du pouvoir était souvent collégial et communautaire dans nombre de royaumes africains, la période postindépendance a été marquée par une polarisation et une concentration des pouvoirs à titre exclusif entre les mains de la classe dirigeante. C’est dans cet ordre d’idées que l’on peut situer les persistantes tensions entre les membres de la coalition composée du Front Commun pour le Congo (FCC) dont l’ancien Chef d’Etat Joseph Kabila est l’autorité morale et le Cap pour le changement (CACH), une alliance entre l’actuel Président congolais Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. En effet, depuis quelques mois l’idylle FCC-CACH est émaillée par de profondes divergences, pourtant il y’a peu elle était perçue comme une remarquable avancée, un pas décisif pour la consolidation de la paix et la promotion du développement dans un pays en proie à la violence armée et englué dans des difficultés multiformes malgré ses énormes ressources naturelles. Le rapprochement entre les pro-Kabila et le camp Tshisekedi survenu après les résultats des élections de 2018 montre d’inquiétantes fissures.