Togo has operationalised the policy known as “integrated management” to limit the huge losses of revenue due to the weakness of its tax and customs system. This policy consists of merging the tax and customs services into a single entity with more efficient bodies and operating system, and aims to collect tax and customs revenue on behalf of the state and local authorities. Since its inception, the institution has become the spearhead in financing the country’s development. It is in this perspective that, for the implementation of its National Development Plan (NDP), Togo has made taxpayers’ funds its cornerstone of financing. Thus, almost two thirds (65%) of the financing, about CFAF 3,000 billion, should come from the private sector. The achievement of these objectives relies on strong citizen participation, particularly the consent to pay taxes by all taxpayers, as well as on transparency and efficiency in the management of the Togolese Revenue Office. Togolese find it difficult to obtain information about the taxes they are required to pay and how the government uses taxpayers’ revenues. The majority of Togolese citizens believe that it is not legitimate for the state to force taxpayers to pay taxes, and that people often avoid paying taxes. Nevertheless, a large proportion of citizens would agree to pay more taxes to improve government service delivery, to support programmes to help young people and to fund the country’s development. / Afin de limiter les pertes énormes de recettes à cause de la faiblesse de son système fiscal et douanier, le Togo a rendu opérationnelle depuis 2014 la politique dite « régie intégrée » avec l’avènement de l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cette politique consiste à fusionner les services des impôts et des douanes en une seule entité dotée d’organes et d’un système de fonctionnement plus efficaces, et a pour objectif de collecter les recettes fiscales et douanières pour le compte de l’Etat et des collectivités locales. Depuis sa mise en marche, l’institution est devenue le fer de lance dans le financement du développement du pays. C’est dans cette perspective que, pour la mise en œuvre de son Plan National de Développement (PND), le Togo a fait des fonds du contribuable sa pierre angulaire de financement. Ainsi près des deux tiers (65%) du financement, environ 3.000 milliards FCFA, devrait provenir du secteur privé. L’atteinte de ces objectifs repose donc sur une forte participation citoyenne, particulièrement le consentement pour le paiement des impôts de tous les contribuables ainsi que sur la transparence et l’efficacité dans la gestion au niveau de l’Office Togolais des Recettes. A un an de l’échéance du PND, un nouveau sondage d’Afrobarometer au Togo s’est intéressé aux questions relatives au civisme fiscal et à la gestion de l’institution en charge de collecter les recettes de l’Etat. Les résultats révèlent que la plupart des Togolais estiment qu’il leur est difficile d’obtenir des renseignements sur les impôts et taxes qu’ils sont tenus de payer ainsi que sur comment le gouvernement utilise les recettes des contribuables. La majorité des citoyens togolais pensent qu’il n’est pas légitime que l’Etat contraigne les contribuables à payer les impôts, et que les gens évitent souvent de payer les impôts. Néanmoins, une bonne partie des citoyens seraient d’accord pour payer plus d’impôts pour améliorer la prestation de services gouvernementales, pour soutenir des programmes à l’aide des jeunes et pour financer le développement du pays.