One should bear in mind that joining a group such as ECOWAS, which ensures the free movement of goods, persons and services and aspiring to a single currency regime in 2020 – was not a straightforward matter with regards to the institutional, regulatory and legal level. This is not an accession to an essentially political organization, like the African Union, where the mere ratification of its constitution and instruments of accession by the Moroccan Parliament was enough, but a request for membership of a free trade area, designated as an integration model in Africa. In this context it is normal, even healthy for all parties, that the accession of Morocco, African economic power and the first African investor in West Africa, whose dynamism of businesses and in particular banking and financial institutions is a reality in this region which raises questions and therefore concerns – and is subject to a framework of well defined negotiations. / Il faut avoir à l’esprit qu’une adhésion à un groupement tel que la CEDEAO, qui assure la libre circulation des biens, des personnes et des services, aspirant à un régime de monnaie unique à l’échéance 2020, n’est pas chose simple sur le plan institutionnel, réglementaire et juridique. Il ne s’agit pas là d’une adhésion à une organisation essentiellement politique, comme l’Union Africaine, où la simple ratification de son Acte constitutif et des instruments d’adhésion par le Parlement marocain, a suffi, mais d’une demande d’adhésion à une zone de libre-échange, désignée en modèle d’intégration en Afrique. Dans ce cadre, il est normal, voire sain pour toutes les parties, que l’adhésion du Maroc, puissance économique africaine et premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest, dont le dynamisme des entreprises et notamment des institutions bancaires et financières est une réalité dans cette région, suscite des interrogations, donc des inquiétudes, et soit soumise à un cadre de négociations bien défini.