The conflict in Cameroon’s Anglophone regions grinds on, with 2021 proving an especially violent year. Clashes between separatists and security forces have displaced hundreds of thousands, the majority of whom are women and children. The role of women in the conflict and the harms they have experienced are under-examined. Women play active roles in the conflict. They are divided along political and geographical lines. Many support the Anglophone cause, with some fighting side by side with male insurgents, while others campaign for peace. Women and girls continue to suffer differentiated harms with too little attention directed to addressing them. Authorities should, with donor support, seek to better protect women from conflict-related sexual violence and do more to meet the needs of the displaced, reissuing civil papers, providing health care and offering economic relief. Government and Anglophone leaders should include women in conflict resolution and mitigation efforts. / Le conflit dans les régions anglophones du Cameroun s’est poursuivi en 2021. Les affrontements entre séparatistes et forces de sécurité ont déplacé des centaines de milliers de personnes, majoritairement des femmes et des enfants. Le rôle des femmes dans ce conflit et les préjudices qu’elles ont subis n’ont pas été suffisamment étudiés. Les femmes, divisées selon leurs appartenances politiques et géographiques, jouent un rôle actif dans le conflit. Beaucoup soutiennent la cause anglophone, certaines en combattant aux côtés des hommes, d’autres militent pour la paix. Trop peu est fait pour lutter contre les abus encore infligés aux femmes et aux filles. Les autorités devraient, avec le soutien des bailleurs, protéger davantage les femmes contre les violences sexuelles liées au conflit et répondre plus efficacement aux besoins des personnes déplacées. Le gouvernement et les responsables anglophones devraient inclure les femmes dans les efforts de résolution des conflits