One cannot deny the existence of a land generalized malaise, born of a conflict of logic between modernized land rights (granted by the state) essentially of individual nature and traditional rights (often self granted by the farmer) essentially collective or community type. How to preserve certain interests, particularly those groups who, legally or not (in the eyes of positive law) occupy the land for several generations? How, with a stroke of the legislative wand, supplanting traditional land practices recognized by the people as law? But we must admit that not everything is positive in the customary land rights as they have been practiced before. Therefore, their possible recognition, while respecting local knowledge on the subject and the rights of the first occupants, must take into account the diversity of interests. Such caution should prevent the failed experiments collective recognition rights in Kenya and Madagascar. The notion of collective rights should be understood and differentiated from related concepts./”Il n’est plus permis, aujourd’hui, de nier l’existence d’un malaise foncier généralisé, né d’un conflit de logique entre des droits fonciers modernisés (accordés par l’Etat) de nature essentiellement individuels et des droits traditionnels (souvent auto octroyés par le paysan) de nature essentiellement collectifs ou communautaires. Comment préserver certains intérêts, notamment ceux de groupes qui, légalement ou non (aux yeux du droit positif) occupent la terre depuis plusieurs générations ? Comment, d’un coup de baguette législative, supplanter des pratiques foncières ancestrales reconnues par les populations comme étant le droit ? Mais il faut admettre que tout n’est pas positif dans les droits coutumiers fonciers tels qu’ils ont été pratiqués jusque-là. C’est pourquoi, leur reconnaissance éventuelle, tout en respectant le savoir local en la matière et les droits des premiers occupants, doit prendre en compte la diversité des intérêts en jeu. Une telle précaution devrait permettre d’éviter les expériences ratées de reconnaissance des droits collectifs au Kenya et à Madagascar. La notion de droit collectif devrait être bien comprise et différenciée des concepts connexes.”