Report

Optimisation du Potentiel Fiscal du Cameroun: Premier Levier Pour Réussir le Décollage Dans le Cadre de la Seconde Phase de la Vision 2035 / Optimisation of Cameroon’s Fiscal Potential: First Tool for a Successful Launch in the Second Phase of Vision 20

Cameroon needs money for its (sustainable) development programme in view of its development between 2030 and 2035. And a lot of money! But how can this be done? Since the end of the great crisis and the HIPC initiative which has cooled the approach to medium-term and short-term planning (DSEP, then Vision 2035 and DSCE), a lot of efforts have been made, not only to improve the state’s capacity to create wealth, generate and capture resources, but above all to ensure effective management through the control of public expenditure. Several instruments have been convened and used: RBM, the programme budget (within the framework of the NRF 2007-2013), various public finance reform programmes, etc. These are some of the instruments that have been called upon and put to use but in the end, the results remain mixed and above all the resources remain below the needs. The recommendations set out here therefore call for the awareness and participation of all. The executive, certainly through its government, the parliament through its two chambers as representatives of the people for one and of the communities for the other, the CTDs, civil society organisations, economic units and ordinary citizens, taxpayers, each at their own level, so that the tax regains its primary function of redistribution and social regulation. Taxation by all and for all! / Disons-le tout de go puisque c’est une évidence, un truisme : le Cameroun a besoin d’argent pour son programme de développement (durable) en vue de son émergence dans l’intervalle 2030-2035. Et de beaucoup d’argent ! Mais comment faire ? Depuis la sortie de la grande crise et l’initiative PPTE qui a refroidi l’approche de planification à moyen terme et à court terme (DSEP, puis vision 2035 et DSCE), beaucoup d’efforts ont été faits, non seulement pour améliorer les capacités de l’État à créer des richesses, à générer et à capter des ressources, mais surtout pour en assurer une gestion efficace à travers la maitrise des dépenses publiques. Plusieurs instruments ont été convoqués et mis à contribution : la GAR, le budget- programme (dans le cadre du NRF 2007-2013), divers programmes de réformes dans les finances publiques etc. Mais au bout du compte, les résultats restent mitigés et surtout les ressources restent en deçà des besoins. Les recommandations ici énoncées convoquent ainsi la conscience et la participation de tous. L’exécutif certainement à travers son gouvernement, le parlement à travers ses 02 chambres en tant que représentations du peuple pour l’une et représentation des communautés pour l’autre, les CTDs, les organisations de la société civile, les unités économiques et les citoyens ordinaires, contribuables, chacun à son niveau, pour que l’impôt retrouve sa fonction première de redistribution et de régulateur social. L’impôt par tous et pour tous !