Those with dissenting views regarding the structure of monetary union arrangement in the ECOWAS often argue that the macroeconomic convergence criteria have hampered the ability of countries in the region to stabilize their economies with appropriate counter-cyclical fiscal policy. We test the empirical merit of this assertion and found no support for this view. Instead, discretionary fiscal policy has become counter-cyclical in ECOWAS after the introduction of convergence criteria. In specifics, we found a switch from pro-cyclical fiscal policy making in the pre-convergence era (1995-2002) to a counter-cyclical fiscal policy making in the convergence era (2003-2018) in the ECOWAS, and that policy makers in the region respond to initial conditions – apparently taking clue from past (initial) debt and past deficit. The policy import of our result is the need to: (i) introduce more flexibility in fiscal policy making through discretionary fiscal policy that balances the budget (against the constraints imposed by the convergence rules) over the business cycle; and (ii) adopt ‘discretionary fiscal deficit’ to monitor compliance (rather than gross deficit) because it represents effort made to correct excess deficit. / Ceux qui ont des opinions dissidentes concernant la structure de l’arrangement de l’union monétaire dans la CEDEAO soutiennent souvent que les critères de convergence macroéconomique ont entravé la capacité des pays de la région à stabiliser leurs économies avec une politique fiscale contracyclique appropriée. Nous avons testé le bien-fondé empirique de cette affirmation et n’avons trouvé aucun soutien pour ce point de vue. Au contraire, la politique fiscale discrétionnaire est devenue contracyclique dans la CEDEAO après l’introduction des critères de convergence. Plus précisément, nous avons constaté un passage de l’élaboration d’une politique fiscale pro-cyclique dans la période pré-convergence (1995-2002) à une politique fiscale contra-cyclique dans la période de convergence (2003-2018) dans la CEDEAO, et que les décideurs politiques de la région répondent aux conditions initiales – apparemment en s’inspirant des indices de la dette (initiale) passée et du déficit passé. L’importance politique de notre résultat est la nécessité : (i) d’introduire plus de flexibilité dans l’élaboration de la politique fiscale par le biais d’une politique fiscale discrétionnaire qui équilibre le budget (par rapport aux contraintes imposées par les règles de convergence) au cours du cycle économique ; et (ii) d’adopter le « déficit fiscal discrétionnaire » pour surveiller la conformité (plutôt que le déficit brut) car il représente l’effort fait pour corriger le déficit excessif.