In the face of continuous technological change, the information consumption habits of Guineans are also changing. Although radio remains the most popular source of information, it is being challenged by television, and the Internet and social networks are increasingly present in the daily lives of Guineans. Since January 2013, Guinea, as part of the West African Regional Communications Infrastructure Programme (WARCIP), has commissioned the Africa Coast to Europe submarine cable, giving access to broadband. This has undoubtedly contributed significantly to the increase in Internet penetration, falling costs of international connectivity, and falling prices. However, the country is not yet able to provide a satisfactory high-speed quality Internet, although optical fibre is present. Despite this challenge regular digital media audiences have doubled over the period 2017-2019. In the specific case of social networks, in the eyes of Guineans, these platforms bring many benefits, such as informing people about current events and helping them to have more impact on political processes. Nevertheless, it should be noted it is making users more receptive to false news and intolerant of those with different political views. So, should open access be protected or regulated? Guineans’ opinions are divided between those who appreciate the ability of social networks to make people more engaged as citizens and others who find that they create division among Guineans. In terms of media content, the majority of Guineans believe that the government should be able to limit or prohibit the sharing of false news or information, hate speech, and information or opinions that criticise or insult the President of the Republic. Fewer, however, support limiting or prohibiting the sharing of news, information, or opinions that the government disapproves of. In fact, the majority prefer media that are free to investigate and criticise government actions. / Face aux mutations continues des technologies, les habitudes de consommation d’informations des Guinéens aussi évoluent. Même si la radio reste la source d’information la plus populaire, elle est en train d’être concurrencée par la télévision, et l’Internet et les réseaux sociaux sont de plus en plus présents au quotidien des Guinéens. Depuis janvier 2013, la Guinée, faisant partie intégrante du programme régional d’infrastructure de communications de l’Afrique de l’Ouest (WARCIP), a mis en service le câble sous-marin AfricaCoast to Europe, qui a apporté le haut débit. Ceci a sans doute contribué significativement à la hausse du taux de pénétration de l’Internet, la chute des coûts de connectivité internationale, et la baisse des prix. Toutefois, le pays n’est pas encore en capacité de fournir une qualité satisfaisante d’Internet à haut débit, bien que la fibre optique y soit présente. Malgré ce défi, selon la plus récente enquête d’Afrobarometer, les audiences régulières des médias digitaux ont doublé sur la période 2017-2019. Pour le cas spécifique des réseaux sociaux, aux yeux des Guinéens, ces plateformes apportent de nombreux avantages, tels qu’informer les gens sur l’actualité et les aider à avoir plus d’impact sur les processus politiques. Néanmoins, il faut noter qu’ils sont capables du meilleur comme du pire, rendant les utilisateurs plus réceptifs aux fausses nouvelles et intolérants envers ceux qui ont des opinions politiques différentes. Alors, faut-il protéger ou réguler l’accès libre aux plateformes digitales? Les avis des Guinéens sont divisés entre ceux qui apprécient la capacité des réseaux sociaux de rendre les gens plus engagés comme citoyens et d’autres qui trouvent qu’ils créent la division entre les Guinéens. Pour ce qui est du contenu des médias, la majorité des Guinéens pensent que le gouvernement devrait pouvoir limiter ou interdire le partage de nouvelles ou informations fausses, des discours de haine, et des informations ou opinions qui critiquent ou insultent le Président de la République. Par contre, ils sont moins nombreux à soutenir la limitation ou l’interdiction du partage de nouvelles, informations, ou opinons que le gouvernement désapprouve. En fait, la majorité préfèrent des médias libres d’enquêter et de critiquer les actions du gouvernement.