The introduction stated : When our country becomes a vast ocean of fenced and closed land, industrial-agricultural concessions, national parks and forest reserves, we will become foreigners on the land of our ancestors. In other words, we will have no more land for current or future generations. These premonitory statements of a civil society actor sound like a warning to be taken into consideration by policymakers. They call on the risk of the disappearance of collective property in favor of a push to the extreme individual appropriation. Trends that are emerging in the evolution of land ownership in Senegal, show that collective land rights are threatened with extinction. Indeed, the current neo-liberal option of ongoing land reform, could possibly risk the strengthening of these trends. This perspective on the disappearance of collective land rights prompts reflection on the consequences and on the necessity of their security. This note is intended as a contribution to this reflection. It reviews the phenomenon and its perception by the different categories of actors, underpinned by opposing or even conflicting logic. / Dans l’introduction il est dit: Lorsque notre pays ne sera plus qu’un vaste océan de propriétés foncières clôturées et fermées, de concessions agro-industrielles, de parcs nationaux, de réserves forestières, etc., nous allons devenir des étrangers sur la terre de nos ancêtres. En d’autres termes, nous n’aurons plus de terre, pour nous comme pour les générations futures. Ces propos prémonitoires d’un acteur de la société civile sonnent comme une alerte à prendre en considération par les décideurs politiques. ils interpellent sur les risques de disparition de la propriété collective au profit d’une appropriation individuelle poussée à l’extrême. Les tendances qui se dessinent dans l’évolution de la propriété foncière au Sénégal montrent que les droits fonciers collectifs sont menaces d’extinction. L’option néo-libérale de la réforme foncière en cours risque, en effet, si on n’y prend garde, de renforcer ces tendances. Cette perspective de disparition des droits fonciers collectifs invite à réfléchir sur les conséquences et sur la nécessité de leur sécurisation. La présente note se veut une contribution à cette réflexion. Elle passe en revue le phénomène et sa perception par les différentes catégories d’acteurs, sous-tendue par des logiques opposées voire conflictuelles.