“Prior to 2008, four villages, including Somone, formed part of the rural community of Sindia. These villages were all involved in the running of the community managed nature reserve of La Somone (RNICS) and shared in the revenue generated thereby. This changed when Somone was upgraded from village to commune in 2008, following a campaign that was never truly unanimously supported. The new commune of Somone was granted exclusive rights to the Lagoon, contrary to previous agreements and the interests of the villages formerly involved in the management and running thereof. This administrative restructuring has led to conflicts between the different stakeholders, encouraged opportunism, and threatened social peace. It has also caused the RNICS to suffer, and has crippled cooperation between the riverside villages. To this day, no consensus has been reached between the municipal authority of Somone and the other stakeholders, with each party firmly holding it’s ground. To overcome this conflict it may be necessary to redefine the laws and regulations governing the RNICS and to once again involve the four villages in the management thereof through the creation of a Community Interest Group (GIC). / Avant 2008, quatre villages, dont celui de Somone, faisaient partie de la communauté rurale de Sindia. Ils étaient tous impliqués dans la gestion et l’exploitation de la Réserve naturelle d’intérêt communautaire de la Somone (RNICS) et se partageaient les recettes générées par cette dernière. Cette situation va toutefois changer après l’érection, en 2008, du village de Somone en commune, sur la base de critères électoralistes et politiciens qui n’avaient pas fait l’unanimité. La nouvelle commune de Somone se voit ainsi offrir l’exclusivité de la gestion de la lagune, au détriment des accords antérieurs et de tous les autres acteurs jadis impliqués dans sa gestion. Ce redécoupage administratif va donc entraîner un conflit entre les différentes parties concernées, susciter des opportunismes et menacer la paix sociale. Le fonctionnement de la RNICS va en pâtir et la coopération entre localités riveraines va être ébranlée. À ce jour, un consensus n’a toujours pas été trouvé entre l’autorité communale de Somone et les autres acteurs, chaque partie campant sur sa position. Pour venir à bout du conflit, on pourrait redéfinir le statut de l’espace de la RNICS et impliquer à nouveau les quatre villages dans sa gestion, sur la base de la création d’un Groupement d’intérêt communautaire (GIC).”