The presidential election, which was scheduled to take place within the next seven years in Senegal, will be held on February 24, 2019. The election campaign will officially launch on February 3. The vote will be decisive for a country that will move from one seven-year term to a five-year term. It will be just as much as the march towards the elections promises to be hectic. President Macky Sall is standing for a second term against four other candidates whose files were validated by the Constitutional Council on January 20, 2019. In a country where political parties are influential and where freedom of the press and freedom of expression are not illusions, the next elections will be held against the backdrop of social challenges that have particularly marked the year 2018. These challenges, albeit old ones, have been exacerbated as President Macky Sall is running for re-election. It was necessary to respond to social demands in order to attract the maximum number of voters on his side. Several measures have been taken by the government in the wake of multisectoral strikes. Will the incumbent be re-elected? This paper does not pretend to provide an answer although the first provisional results are expected for February 26, 2019. On the other hand, it proposes a reading grid to assess the elements that will characterize the upcoming elections. Beyond a review of the candidates selected by the Constitutional Council, this paper presents factors which can influence, not only the course of the poll, but also its results. / Les présidentielles, rendez-vous électoral attendu depuis sept ans au Sénégal, auront lieu le 24 février 2019. La campagne électorale devra officiellement être lancée le 3 février. Le scrutin sera déterminant pour un pays qui passera d’un septennat à un quinquennat. Il le sera tout autant alors que la marche vers les élections s’annonce agitée. Le président Macky Sall se présente pour un second mandat face à quatre autres candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel le 20 janvier 2019. Dans un pays où les partis politiques sont influents et où la liberté de la presse ainsi que la liberté d’expression ne sont pas des illusions, les prochaines élections se dérouleront sur un fond de contestations sociales qui ont particulièrement marqué l’année 2018. Ces contestations, bien qu’anciennes, se sont exacerbées puisque le Président Macky Sall est candidat à sa propre réélection. Il fallait donc répondre aux revendications sociales afin d’attirer le maximum d’électeurs de son côté. Plusieurs mesures ont donc été prises par le gouvernement dans le sillage des grèves multisectorielles. Pour autant, le candidat sortant sera-t-il réélu ? Ce papier n’a pas la prétention d’apporter une réponse alors que les premiers résultats provisoires sont attendus pour le 26 février 2019. En revanche, il propose une grille de lecture permettant d’apprécier les éléments qui caractériseront les prochaines élections. Au-delà d’un tour d’horizons des candidatures retenues par le Conseil constitutionnel, ce papier présente des facteurs qui peuvent influencer, non seulement le déroulement du scrutin, mais également ses résultats.