While Botswana has had a good governance record, it has also had its fair share of challenges. This paper investigates why monetary policy in the country failed to contain inflation in the 2000s decade and explores corresponding concerns over the fiscal cost of monetary sterilization, low monetary policy autonomy and real exchange rate appreciation. The findings provide an explanation for Botswana’s sub-optimal monetary policy outcomes that challenges the popular storyline. Accounting equations are used to estimate the net cost and sustainability of sterilization interventions and to compile a monetary policy autonomy index, while simultaneous equation estimation using two-stage least square regressions for a monetary policy reaction function and a capital flow equation provide measures of the extent of sterilization and of offsetting inflows prior to and after the great recession. The results show how a series of policy decisions from 1999 led (in the absence of appropriate countermeasures) to substantial loss of monetary policy autonomy, large offsetting inflows, unsustainable sterilization costs, high inflation, and real exchange rate appreciation. In the wake of the great recession, excess liquidity pressures have now abated, and offsetting inflows have tapered off, thus reducing the need for sterilization. Recent diamond import-linked (customs union) inward transfers to the current account have enabled reserve accumulation and recovery of monetary policy autonomy. However, these current conditions for enhancing monetary policy autonomy remain overly reliant on the diamond industry and may not be sustainable. A long-term solution is still needed as inflows from large trade surpluses may resume in the future. / Si le Botswana a fait preuve d’une bonne gouvernance, il a également eu sa part de défis à relever. Ce document examine les raisons pour lesquelles la politique monétaire du pays n’a pas réussi à contrôler l’inflation dans la décennie 2000 et explore les préoccupations correspondantes concernant le coût budgétaire de la stérilisation monétaire, la faible autonomie de la politique monétaire et l’appréciation du taux de change réel. Les conclusions fournissent une explication aux résultats sous-optimaux de la politique monétaire du Botswana qui remettent en cause l’histoire populaire. Des équations comptables sont utilisées pour estimer le coût net et la durabilité des interventions de stérilisation et pour compiler un indice d’autonomie de la politique monétaire, tandis que l’estimation simultanée d’équations utilisant des régressions des moindres carrés à deux niveaux pour une fonction de réponse de la politique monétaire et une équation de flux de capitaux fournissent des mesures de l’ampleur de la stérilisation et des flux compensatoires avant et après la grande récession. Les résultats montrent comment une série de décisions politiques prises à partir de 1999 ont conduit (en l’absence de contre-mesures appropriées) à une perte substantielle de l’autonomie de la politique monétaire, à d’importants flux de capitaux compensatoires, à des coûts de stérilisation insoutenables, à une inflation élevée et à une appréciation du taux de change réel. Dans le cadre de la grande récession, les pressions excessives sur les liquidités se sont à présent atténuées et les apports compensatoires ont diminué, réduisant ainsi le besoin de stérilisation. Les récents transferts vers le compte courant liés aux importations de diamants (union douanière) ont permis l’accumulation de réserves et le rétablissement de l’autonomie de la politique monétaire. Toutefois, ces conditions actuelles de renforcement de l’autonomie de la politique monétaire restent trop dépendantes de l’industrie du diamant et pourraient ne pas être durables. Une solution à long terme est toujours nécessaire, car les entrées provenant d’importants excédents commerciaux pourraient reprendre à l’avenir.