This report on the state of agriculture and rural areas in Senegal, aims to initiate a public debate backed by quality research. Through peaceful dialogue, this is to contribute continuous improvement of public policies in the agricultural and rural sector. Its realization has received multifaceted support and this also supports all categories of actors that are concerned about the opening of multi-stakeholder dialogue spaces. The Senegalese agriculture has been subsidized since the colonial period and continues to receive significant support from public policies. The grants are geared primarily towards seeds, fertilizers and agricultural material. The main limitations in the policy of subsidizing agricultural inputs include: i) the access and distribution arrangements, ii) high costs, iii) lack of transparency of the system at all levels, iv) the often poor quality and trafficking to neighboring countries. Input farming subsidies are disproportionate e.g large farmers -cultivating larger areas, receive the largest share of the grants – While Smaller farmers, which are in the majority, receive very small amounts. / Le rapport sur l’état de l’agriculture et du monde rural au Sénégal vise à engager un débat citoyen adossé à une recherche de qualité. Il s’agit de contribuer, à travers un dialogue serein, à l’amélioration continue des politiques publiques dans le secteur agricole et rural. Sa réalisation a bénéficié d’appuis multiformes et de soutien de toutes les catégories d’acteurs qui sont préoccupées par l’ouverture d’espaces de dialogue multi-acteurs. L’agriculture Sénégalaise a été depuis la période coloniale subventionnée et elle continue de recevoir
un soutien important de la part des politiques publiques. Les subventions sont orientées en priorité vers les semences, les engrais et le matériel agricole. Les principales limites dans la politique de subvention des intrants agricoles portent sur : i) les modalités d’accès et de
distribution, ii) les coûts élevés, iii) le manque de transparence du système à tous les niveaux, iv) la qualité souvent médiocre et le trafic vers les pays limitrophes. La distribution des intrants est disproportionnée, les grands exploitants cultivant les superficies les plus importantes reçoivent la plus grande part de la subvention tandis que la majorité des petits agriculteurs reçoivent de petites quantités.