The second Capacity Survey of the Regional Economic Communities in Africa aims to reassess the capacity needs of the eight RECs in African Union (AU) member states in line with their new strategic thrusts and prospective development imperatives. It also seeks to provide strategic guidance to the key development partners of the RECs on strategic programming. The study recognizes the need for efficient RECs as coordinating and facilitating institutions, with capacities strong enough to drive the regional integration agenda. Specific actions include: • Strengthening the mandates of the executive secretaries and heads of Africa’s RECs to manage internal mechanisms and governance structures, and to advise member states on key regional integration issues. • Supporting skill development in ways that bridge individual learning and institutional change. • Establishing communities of practice to share knowledge and experience in pursuing well-researched and sustainable solutions. • Minimizing duplication of capacity building activities to increase efficiency and maximize institutional and human capabilities. • Encouraging all RECs to formulate gender policies, anchored on international conventions, specifically the Convention on the Elimination of all Forms of Discrimination against Women, and adhering to the AU solemn declaration on gender equality in Africa. • Establishing a trust fund with contributions from member states and development partners. / La seconde étude sur les capacités des Communautés économiques régionales (CER) en Afrique vise à réévaluer les besoins en capacités des huit CER dans les États membres de l’Union africaine, conformément à leurs nouvelles orientations stratégiques et aux impératifs de développement futurs. Elle vise également à fournir des orientations stratégiques aux principaux partenaires au développement des CER sur la programmation stratégique. L’étude reconnaît la nécessité d’avoir des CER efficaces comme étant des institutions de coordination et de facilitation, avec des capacités suffisamment fortes pour permettre de conduire avec succès le programme d’intégration régionale. Les actions spécifiques sont les suivantes : • Renforcer les mandats des Secrétaires exécutifs et des dirigeants des CER d’Afrique pour qu’ils puissent gérer les mécanismes internes et des structures de gouvernance, et conseiller les États membres sur les questions clés de l’intégration régionale. • Soutenir le renforcement des compétences de manière à combler l’écart entre l’apprentissage individuel et le changement institutionnel. • Établir des communautés de pratique pour partager les connaissances et l’expérience dans la poursuite de solutions bien pensées, documentées et durables. • Réduire le dédoublement des activités de renforcement des capacités pour augmenter l’efficacité et maximiser les capacités institutionnelles et humaines. •Encourager toutes les CER à élaborer des politiques du genre, en phase avec les conventions internationales, en particulier la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et adhérer à la Déclaration solennelle sur l’égalité des sexes en Afrique. • Créer un fonds d’affectation spécial des contributions des États membres et des partenaires au développement. Un modèle est le prélèvement communautaire de la CEDEAO de 1,5 pour cent des droits de douane, qui permet de collecter plus de 630 millions de dollars par an pour financer les programmes d’intégration.