In Senegal, like the rest of Sub-Saharan Africa, the land question includes various issues and engages multiple actors: i.e. government, non-state actors (NGOs and farmers’ organizations), local authorities, bilateral and multilateral partners, the private sector, think tanks and local communities. It is unanimously recognized that the land management has challenges that transcend eras, generations and spaces. It also generates misunderstandings, forms of protest and various conflicts. Faced with threats to customary land (areas of land) in Senegal, particularly with concerning land grabs and big infrastructure projects, the future of collective land rights is increasingly uncertain. At a time when Senegal is engaged in a process of land reform, the desired aim is to structure a reflection base and propose courses of action to feed the mobilization strategies of players around the land issues. / Au Sénégal, à l’instar du reste de l’Afrique Sub Saharienne, la question foncière comporte des enjeux divers et mobilise une multiplicité d’acteurs: Gouvernement, acteurs non étatiques (les ONGs et les organisations paysannes), les collectivités locales, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, le secteur privé, les Think Tank et les communautés locales. Il est unanimement reconnu que la gestion foncière comporte des défis qui transcendent les époques, les générations et les espaces. Elle est aussi génératrice de malentendus, de formes de contestation et de conflits variés. Face aux menaces qui planent sur les terres coutumières
(la zone des terroirs) au Sénégal, notamment avec les accaparements fonciers et les grands projets infrastructurels, le futur des droits fonciers collectifs
est de plus en plus incertain. A l’heure où le Sénégal est engagé dans un processus de réforme foncière, la finalité recherchée est de structurer une base de réflexion et proposer des pistes d’actions afin d’alimenter les stratégies de mobilisation des acteurs autour de la
problématique foncière.