This article tries to answer empirically to the second assumption on the theory of the ZMO developed by Mc Kinnon (1963), starting from a study on a sample of country of the CFA zone. It is pressed on the assets of the gravity models to highlight the impact of the existing monetary unions on the flow of bilateral trade. A structural VAR model is used in order to measure the effects of the monetary union on the intrazone trade. The results of our investigations show a considerable reduction of the borders effects, an improvement of institutional effects, as of the effects related to the distance on intrazone trade flow. Considering the importance of the shocks of real demand, It arises from the study that efforts must be made to diversify the structure of the economy of the CFA zone countries, currently based on agro business industries, which are very sensitive to the climatic risks. / Cet article tente de répondre empiriquement à la deuxième hypothèse sur la théorie des ZMO développée par Mc Kinnon (1963), à partir d’une étude menée sur un échantillon de pays de la Zone Franc. Il s’appuie sur les atouts des modèles de gravité pour mettre en évidence l’impact des unions monétaires existantes sur le flux de commerce bilatéral. Un modèle VAR structurel est utilisé afin de mesurer les effets de l’union monétaire sur le commerce intra zone. Les résultats montrent une diminution sensible des effets frontières, une amélioration des effets institutionnels, ainsi que des effets liés à la distance sur le flux de commerce intra zone. Vu l’importance des chocs de demande réelle, Il ressort aussi de l’étude que des efforts doivent être faits pour diversifier la structure de l’économie des pays de la Zone Franc, actuellement basée sur les industries agroalimentaires qui, elles mêmes, sont très sensibles aux aléas climatiques.