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Victoire de Joe Biden à L’élection Présidentielle aux États-Unis: Une Nouvelle Ère Dans les Relations Internationales ? / Joe Biden’s Victory in the US Presidential Election: A New Era in International Relations?

It is important to note that the internal situation in the United States will dictate the first steps of President-elect Joe Biden. However, he is expected to focus on the symbolic and communicational dimensions to “correct” the verbal outrages of his predecessor, which have not been digested on the continent. The announcement of the lifting of restrictions against Muslim countries, including those located in Africa, is already a signal of relaxation. The other priorities for cooperation with Africa will be based on the desire to continue to counter the growing influence of China. The United States International Development Finance Agency (USIDFC) launched by Mr Trump and initially endowed with a budget of 60 billion dollars will certainly be maintained. The Young African Leaders Initiative (YALI) will be revitalised. On the diplomatic and security front, there will be an intensification as the Under Secretary of State for African Affairs will be appointed without delay as will the Heads of Diplomatic Missions who will take up their duties without delay in African countries. The 34 military sites on the continent will be maintained and the budgets allocated to AFRICOM (United States Africa Command) will be increased. This will make it possible to optimise the American commitment to the fight against terrorism in the Sahel, for example. President-elect Biden, who has travelled to Africa in the past, can also be credited with having surrounded himself during his election campaign with personalities who are also familiar with Africa. These augurs closer and certainly more cordial and mutually beneficial relations. The announced return of the United States to multilateralism is already good news for Africa. / Il importe de noter que la conjoncture interne aux Etats-Unis va dicter les premiers pas du président élu Joe Biden. Qu’à cela ne tienne, il est attendu d’abord sur les dimensions symbolique et communicationnelle pour « corriger » les outrances verbales de son prédécesseur qui n’ont pas été digérées sur le continent. L’annonce de la levée des restrictions contre les pays musulmans est y compris ceux situés en Afrique est déjà un signal de décrispation. Les autres axes prioritaires de coopération avec l’Afrique vont être articulés sur la volonté de continuer à y contrer l’influence grandissante de la Chine. L’Agence de développement United States International Development Finance (USIDFC) lancée par Monsieur Trump et dotée initialement de 60 milliards de dollars de budget sera certainement maintenue. Le Programme pour la jeunesse africaine Young African Leaders Initiative (YALI) va être redynamisé. Sur le plan diplomatique et sécuritaire, il y aura une intensification car le Sous-Secrétaire d’Etat aux Affaires Africaine sera nommé sans retard de même que les Chefs de Mission diplomatique qui prendront leurs fonctions sans délais dans les pays africains. Les 34 sites militaires sur le continent seront maintenus et les budgets dévolus à l’AFRICOM (United States Africa Command) connaîtront une revalorisation. Cela permettra d’optimiser par exemple l’engagement américain dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. On peut créditer également le président élu Biden qui a déjà voyagé en Afrique par le passé d’avoir su s’entourer, pendant sa campagne électorale, de personnalités connaissant également bien l’Afrique telles que Antony Blinken, Michelle Gavin, Nicolas Burns et Susan Rice. Cela augure de relations plus étroites et certainement plus cordiales et mutuellement bénéfiques. Dans cette logique, on peut considérer que le retour annoncé des Etats-Unis au multilatéralisme est déjà une bonne nouvelle pour l’Afrique