The first half of 2018 in Côte d’Ivoire recorded cases of drinking water shortages in several localities including Bouaké, Niakaramandougou, Ferkessédougou, Doropo, Odienné, and Tiéningboué. To stem the tide of this problem, the World Bank provided CFAF 5 billion to Côte d’Ivoire to carry out emergency actions such as drilling wells. In Bouaké, the country’s second largest city, the cause of this shortage is that the lake that provides 70% of the city’s water is empty. This is due to the unprecedented drought in the region, but also to the sand quarries, which are being exploited in an uncontrolled manner, and which have diverted part of the water used to irrigate the Loka dam, located 20 kilometers from the city. A study conducted in Bouaké from October 2018 to April 2019 on access to drinking water and sanitation indicates that only the housing estates are served by the distribution network managed by SODECI (Société de Distribution de l’Eau de Côte d’Ivoire); as a result, the population has daily recourse to alternative sources: wells or boreholes. The lack of access to an adequate supply of drinking water is an obstacle to good hygiene practices and a risk factor for infectious diseases, including COVID-19. Furthermore, according to Sustainable Development Goal (SDG) 6, which is to ensure “access to water and sanitation for all and sustainable management of water resources” by 2030, it is more than important to ensure sufficient and hygienic water facilities. The latest Afrobarometer survey in Côte d’Ivoire in 2019 highlights a slight improvement in water and sanitation service provision. But more than half of citizens still do not have continuous access to these services and disapprove of the government’s performance in this area. / Le premier semestre 2018 en Côte d’Ivoire avait enregistré des cas de pénurie d’eau potable dans plusieurs localités dont Bouaké, Niakaramandougou, Ferkessédougou, Doropo, Odienné, et Tiéningboué. Pour endiguer ce problème, la Banque Mondiale avait apporté 5 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire afin de mener des actions d’urgence telles que les forages de puits. A Bouaké, la deuxième ville du pays, la cause de cette pénurie serait que le lac de barrage qui fournit 70% de l’eau de la ville est vide. La faute à la sécheresse inédite que traverse cette région, mais aussi aux carrières de sable, exploitées de manière anarchique, qui ont détourné une partie des eaux irriguant le barrage de la Loka, situé à 20 kilomètres de la ville. Une étude menée à Bouaké d’octobre 2018 à avril 2019 sur l’accès à l’eau potable et à l’assainissement indique que seuls les quartiers lotis sont desservis par le réseau de distribution géré par la SODECI (Société de Distribution de l’Eau de Côte d’Ivoire); en conséquence, la population a quotidiennement recours à des sources alternatives: puits ou forages. Le manque d’accès à un approvisionnement adéquat en eau potable est un obstacle aux bonnes pratiques d’hygiène et un facteur de risque de maladies infectieuses, y compris la COVID-19. De plus, selon l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6, qui consiste à faire en sorte d’assurer d’ici 2030 « l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau », il est plus qu’important d’assurer des installations d’adduction d’eau suffisantes et selon les règles d’hygiène. La dernière enquête d’Afrobarometer en Côte d’Ivoire, en 2019, met en lumière une légère amélioration de la fourniture des services d’eau et d’assainissement. Mais plus de la moitié des citoyens ne bénéficient toujours pas d’un accès continu à ces services, et désapprouvent la performance du gouvernement dans ce domaine.